Un temps stagiaire de l’Institut international de musique électroacoustique de Bourges, il développe sa propre démarche électroacoustique et composera de nombreuses œuvres dont un certain nombre de commandes de l’Institut.
Après avoir travaillé comme concepteur sonore à l’ONF et enseigné au conservatoire de Montréal où il développe un cursus en composition électroacoustique, il se dédie pleinement à la création de son instrument, Fonofone™, ayant à cœur la transmission du savoir.
En 2009, Yves Daoust reçoit le «Prix Serge-Garant (Fondation Émile-Nelligan)», pour l’ensemble de son œuvre.
Artiste et luthier numérique, Alexandre Burton se penche sur la technologie pour y rencontrer de nouveaux possibles.
Minimal et épuré, son travail porte essentiellement sur l’écriture et l’organisation des relations entre différents modes d’expression.
Ses œuvres sont régulièrement présentées dans des manifestations internationales d’art numérique et de musique.
Au-delà de ses activités au sein du groupe artificiel, il collabore avec diverses entités à titre de directeur artistique ainsi que comme conseiller en intégration technologique.
Félix Boisvert s’est formé à la composition au Conservatoire de musique de Montréal (maîtrise en 2005). Il s’illustre tour à tour en tant que musicien, compositeur, concepteur sonore, marionnettiste et pédagogue. Sa démarche repose sur un désir d’exprimer la musique sous une forme artistique qui ne se limite pas au domaine des sons. Il conçoit comme artiste multidisciplinaire (théâtre de marionnettes, musique, arts technologiques et danse) les spectacles Concerto au sol (2014), Lune et l’autre (2009), Pas à pas (2006), Manu danse (2005).
Il codirige depuis 2012 un espace de création et d’expérimentation aménagé pour l’approfondissement des démarches multidisciplinaires.
Il collabore avec de nombreux artistes et compagnies issus des milieux de la musique, du cirque, du théâtre de marionnettes, du cinéma et de la danse parmi lesquels Kid Koala (Satellite, Nufonia must fall live), Anthony Venisse (Le concierge), Festival Montréal complètement cirque, Les sept doigts de la main (Patinoire), Nicolas Cantin, Sandy Silva, Mathieu Roy (exposition Territoires du musée de la civilisation de Québec), Karina Bleau (Sacré sucre et Haïku du dernier souffle), Antonin Monmart (Un ange passe), Guillaume Saladin (Artcirq).
Il enseigne également la musique, notamment avec le Fonofone, un instrument dont il a participé au développement et avec lequel il a donné plus de 1000 ateliers dans les écoles du Québec, avec les tous petits autant qu’avec les grands.
Animé depuis longtemps par la création, c’est au cégep de Saint-Laurent, avec Michel Tétreault, puis au Conservatoire de musique de Montréal, dans les classes d’Yves Daoust et de Gilles Gobeil, que Pierre-Marc Beaudoin a abordé la musique électro-acoustique.
Ses compositions sont issues de patientes recherches, où de larges plans, souvent subtils et friables comme le verre, s’amalgament pour créer de véritables microcosmes, à la fois étranges et familiers. Il démontre par ailleurs un intérêt pour l’interactivité et la vidéo, éléments qu’il associe à divers contextes artistiques et technologiques (théâtre, danse, installations, Vj/Dj).
En 2007, 2008 et 2009, il a remporté des prix au Concours des jeunes compositeurs de la Fondation Socan. Il a également fait partie de la sélection officielle aux Concours Internationaux de Bourges, musique électroacoustiques, édition 2009. On ne s’étonnera pas que son travail ait été retenu par des artistes reconnus (Michel Monty, Hélène Langevin, Benoît Vermeulen, Daniel Paquette, Stéphane Guignard (France)), car sa force expressive semble tout naturellement faire écho à l’univers de la scène.
Pierre-Marc enseigne la technologie musicale au cégep de Saint-Laurent depuis 2009.
Formé d’abord en composition, Benoît Côté est docteur en musique.
Artiste versatile, il évolue dans le monde littéraire, théâtral et musical. Il a publié trois romans tous salués par la critique et le public, ainsi qu’un essai finaliste aux Prix littéraires du gouverneur général du Canada en 2017.
Au théâtre et à la danse, il a composé de nombreuses musiques de scène entendues ici et à l’étranger, montant lui-même sur les planches en tant que musicien-comédien, notamment dans la pièce de théâtre documentaire Run de lait qui connaît un grand succès à travers le Québec.
Également pédagogue, Benoît est très actif en médiation culturelle et dirige Cosimu, une organisation qui se donne comme mission de développer des ressources numériques novatrices axées sur le développement de la créativité.
Performer, metteur en scène et vidéaste, il est d’abord formé en art dramatique puis à diplômé en chant classique. Paolo a à coeur de rendre l’art accessible.
Il est directeur artistique de la compagnie l’Opéra Théâtre du Miroir, se battant pour une meilleure représentation des minorités dans la musique classique.
Artiste interdisciplinaire et facilitatrice d’ateliers, passionnée de développement communautaire et de plein air, Anne-Isabelle puise son inspiration d’interactions vécues au quotidien et de son grand amour pour la nature. Voyant l’art et l’environnement comme sources d’éducation complémentaires à celui de l’école, Léonard consacre sa pratique à combler le fossé entre les mondes humain et plus qu’humain. Elle est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia (2015) et détient une formation classique en harpe celtique de l’Académie de Musique du Québec.
Sa pratique, prenant la forme d’une archéologie poétique du corps et de sa conscience, examine la fragilité humaine — son impact et ses conséquences sur ses environnements — en s’intéressant tout particulièrement aux tensions entre instincts et pensées rationnelles, entre intentions et réactions. Sa quête de sens prend plusieurs formes d’expression telles que l’art de performance, l’installation, l’art social (ateliers, communautés et collectifs), le dessin et la peinture, la composition sonore, la sculpture ainsi que la photo et la vidéo. Son travail artistique et de conservation a été exposé sur trois continents.
En plus de sa pratique artistique personnelle, Léonard bâtit des communautés de libre expression. Elle a fondé les événements de danse Danser dans l’Noir en 2017 et est la co-fondatrice de l’organisme pancanadien Outdoor Artist Collective, qui a pour objectif de redéfinir le rôle de la créativité via l’engagement communautaire et la défense de l’environnement.
Véronique Girard est une artiste visuelle et sonore, une médiatrice et une vocaliste basée à Tiohtià:ke/ Montréal. Elle crée des imageries fantaisistes qui cherchent à révéler l’authenticité du corps et de la voix de façon féérique et revendicatrice.
Guidée par le mouvement, sa pratique se déploie à l’intersection entre la musique, la performance et l’art vidéo. Dans ses projets, elle élabore des environnements offrant la possibilité de ressentir et de partager la vulnérabilité humaine au travers de l’écoute. L’intimité et la sincérité qui en résultent nous permettent de réfléchir à notre relation avec notre imaginaire et nos perceptions.
Elle raconte des récits sonores et visuels d’écho et de silence dans lesquels l’imaginaire d’une réalité féérique nous offre un univers empreint d’introspection. La pensée intuitive derrière sa pratique révèle des vérités en apparence imperceptibles qui ne nous sont visibles que si l’on prend le temps de s’arrêter et de réfléchir à notre propre individualité.
En étant activement impliquée dans sa communauté, elle développe des environnements ouverts, sensibles et stimulants grâce à diverses initiatives inclusives. Motivée par la démocratisation de l’art, elle s’implique dans des projets éducatifs et de médiation avec des communautés et organismes variés. Ses projets ont reçu le soutien de LOJIC, l’Association des compositrices canadiennes, l’OICRM, Fusion jeunesse, la Fondation du Grand Montréal et la Fondation Angell.
Diplômée du programme de musiques numériques de l’Université de Montréal, Véronique est également titulaire d’un Baccalauréat en Beaux-Arts de l’Université Concordia. Son travail a été présenté dans plusieurs festivals de films et concerts, tant au Québec qu’à l’international.
Vincent Bouchard-Valentine est professeur de pédagogie musicale au Département de musique de l’Université du Québec à Montréal. Il détient une maîtrise ainsi qu’un doctorat en éducation de cette institution. Auparavant, il a enseigné la musique dans les écoles primaires de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe. Très impliqué dans la Fédération des associations des musiciens éducateurs du Québec, il est aujourd’hui éditeur délégué de la revue Musique et pédagogie. Pour Vincent Bouchard-Valentine, l’interaction entre les milieux universitaire et scolaire est essentielle que ce soit pour valider la formation initiale des enseignants ou pour contribuer à l’amélioration des pratiques sur le terrain.
Spécialiste des fondements théoriques de l’éducation musicale scolaire, il a également acquis une expertise originale dans les modèles d’enseignement de la création sonore, notamment avec les structures sonores des frères Baschet et l’application pour iPad FonoFone du compositeur Yves Daoust. Il poursuit cette démarche sur le plan interdisciplinaire au sein l’équipe de recherche EntreLACer littératie, art et culture des jeunes.
L’écologie sonore est une thématique transversale chez Vincent Bouchard-Valentine. Il développe depuis plusieurs années une proposition inédite d’éducation relative à l’environnement sonore fondée sur les travaux du compositeur canadien R. M. Schafer et s’inscrivant dans le courant de la musique environnementale.
Inookta | Dévelopeur d'applications mobiles pour la création musicale et l'exploration sonore | Visiter le site Web | |
0/1 – Hub Numérique | Organisation de soutien à la transformation numérique du milieu culturel. | Visitez le site Web | |
DÉSORMIERS - l'agence Web | Agence créative Web
Webmestre et publiciste - Cybersécurité (CISO) | Visitez le site Web | |
François Longpré | Concepteur d'expérience utilisateur | Visitez le site Web | |
Sylvain Carette |
François Aubin | Président | Contact | |
Pierre-Marc Beaudoin | Contact | ||
Félix Boisvert | Contact | ||
Alexandre Burton | Contact | ||
Jean-Guy Côté | Contact | ||
Yves Daoust | Fondateur | Contact | |
Jeannette Laquerre | Contact | ||
Jean-Michel Merlot | Contact | ||
Elias Touil | Contact |
En 2013, le pionnier en musique électronique, compositeur et pédagogue Yves Daoust fonde l’organisme à but non lucratif COSIMU.
En association avec Alexandre Burton et un groupe de pédagogues, d’artistes pluridisciplinaires et de programmeurs, COSIMU se donne comme mission de développer pour les jeunes et le grand public des ressources novatrices axées sur le développement de la créativité. Ayant fait le constat que cela répondait à un besoin criant, l’équipe de COSIMU travaille depuis près de dix ans à démocratiser l’utilisation d’outils numériques et créatifs de pointe pour le plus grand nombre, en particulier avec Fonofone créée expressément à cette fin.
L’application a été pensée de manière à favoriser la relation immédiate et intuitive avec les sons et les techniques de manipulation : en quelques minutes d’exploration libre, l’utilisateur découvre et saisit intuitivement l’action de chaque outil et son effet sur le son.
Fonofone, c’est aussi un instrument : grâce à l’écran tactile, on transforme le son en temps réel en agissant directement sur chacune des formes qui représentent chacun des outils de l’application.